A eleição visível : a Rede Globo descobre a política em 2002

Abstract

ABSTRACT

The Globo television network conducted extensive coverage of the 2002 election process in Brazil. During the 17 weeks between the end of the Football World Cup and the second round of the Brazilian elections, the Presidential race occupied approximately one third of air time on the network's main nationwide news program, Jornal Nacional. This was a marked difference in comparison to coverage of the 1998 elections, which were virtually absent from the Globo news broadcasts. The network also pursued a policy of clear impartiality towards the four main Presidential candidates, in stark contrast to its almost militant involvement in previous races. This article seeks to demonstrate that the influence of the Globo network on the election process in 2002 occurred primarily through its collaboration in closing off the discursive field, demanding that candidates assume an increasingly deep commitment to the continuation of prevailing macroeconomic policies. _______________________________________________________________________________ RÉSUMÉ

2002 est l'année où la chaîne Globo a effectué un gros travail de reportage sur le processus électoral brésilien. Pendant les dix-sept semaines allant de la fin de la Coupe du Monde de football jusqu'au second tour du scrutin, l'élection présidentielle a occupé un tiers environ de toute la durée du Jornal Nacional – sa plus importante émission d'informations. La différence est remarquable par rapport aux élections de 1998 pratiquement délaissée par la chaîne. On y repère aussi une impartialité manifeste dans la façon de présenter les quatre candidats à la présidence, à l'opposé de l'engagement presque militant de Globo aux élections précédentes. On cherche ici à montrer que l'influence de cette chaîne sur le processus électoral s'est montrée surtout dans sa façon de clore le champ du discours, de par son exigence auprès des candidats d'un engagement toujours plus ferme sur la continuité des politiques macroéconomiques.